Quand sa brûle les yeux

30 °C ! ! ! Wow… Depuis ce matin, c’est l’enfer pour nos yeux. Ils ne supportent absolument pas une luminosité aussi forte. C’est bien simple : avec nos yeux beaucoup trop clairs, on se croirait constamment agressés par des projecteurs. On cligne, on pleure, on fuit la lumière comme des vampires. Et cette chaleur… elle nous explose littéralement le corps. Pour nous, la canicule commence dès 23 ou 24 °C. C’est notre limite. Un peu de soleil, d’accord, mais modérément. Et surtout avec un petit souffle de vent pour rafraîchir l’air.

Mais non, aujourd’hui, c’est le combo parfait : 30 °C étouffants, aucune ombre mouvante, pas un brin de vent, rien. Pas même une minuscule brise pour faire bouger les feuilles. L’air est figé, lourd, accablant. Et pour couronner le tout, c’est le moment de l’année où le pollen décide de faire sa grande parade. Chaque année, c’est la même chose : allergie à gogo, éternuements en rafale, démangeaisons, nez en cascade…

On a donc du mal à bouger, à réfléchir, même à garder les yeux ouverts. Ils brûlent, rouges écarlates, pris entre l’intensité lumineuse et les attaques du pollen. Le nez n’est pas en reste : il coule sans discontinuer, comme un robinet qu’on n’arrive pas à fermer. Bref, c’est le lot des « maladies d’été ». Rien à faire, on encaisse en silence. On ne sort que pour ce qui est absolument nécessaire, et encore, toujours en cherchant l’ombre, en fuyant les zones trop exposées.

Chaque été, c’est le même tableau : on a les yeux d’un toxico – injectés de sang, gonflés, sensibles au moindre rayon. Ce n’est qu’après quelques jours ou semaines que le corps et les yeux finissent par s’habituer, un peu. En attendant, on vit rideaux fermés, volets clos, dans une semi-pénombre. Mais du coup, quand on sort, c’est le choc visuel total. Un vrai flash.

On a bien investi dans une nouvelle paire de lunettes de soleil. Enfin, “investi” est un grand mot : 20 euros la paire, donc on doute un peu de la qualité anti-UV… Mais au moins, elles bloquent un peu la lumière. Et c’est déjà ça de pris.